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 Mémoires de l'Inspecteur BNTEMPS, acte III (1/2)

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roger-le-routier

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MessageSujet: Mémoires de l'Inspecteur BNTEMPS, acte III (1/2)   Mémoires de l'Inspecteur BNTEMPS, acte III (1/2) Icon_minitimeVen 19 Déc 2008 - 12:01

L.A.P.D./C.O.P.S.
Rapport d’investigation





N°287-06/2030-OiC/Pemb/548/COPS
Date : 28 Août 2030

Responsable d’enquête : Inspect. Sakura LAGARDERE (Débie) – matr.3900261

Assistant : Inspect. Gabriel BONTEMPS – matr.3900169
Assistant : Inspect. Wilbert HIGHTOWER (Rémi)– matr.3900112
Assistant : Inspect. Pierre WESSON (Kevin)– matr.3900911
Assistant : Inspect. Ricardo SANCHEZ (Jérémy) – matr.3900572

Objet : Enquête La mort à Venice

RAPPORT COMPLEMENTAIRE :

Tout le monde connait le vieil adage « tant que je gagne je joue ». Le Capitaine SKRIPNIK en tous cas ne semble jurer que par lui. Le détective Barney MOORE, de la NADIV du commissariat de Venice Beach, époux de Kathleen MOORE et bientôt papa, venait d’être proprement assassiné (façon de parler) en pleine rue lors de son jogging quotidien. Notre capitaine bien aimé a tout de suite pensé à nous pour résoudre cette pénible affaire. Il est en effet de notoriété publique que s’il est une chose que la Police déteste par dessus tout, c’est bien que l’on s’en prenne à l’un des siens. Il est donc naturel que notre chef adoré mette ses meilleurs limiers sur une si importante enquête. Le fait que nous soyons arrivés en retard au Role Call à cause des grèves intempestives perturbant la ville et d’une intervention impromptue dans notre pizzeria habituelle a d’ailleurs incontestablement joué en notre faveur (En pleine heure de pointe, un forcené visiblement sous l’emprise de la drogue a sorti 2 mini uzi de sous son manteau en menaçant de liquider toute personne ne se prosternant pas devant lui. N’écoutant que notre courage, et bien qu’en tenue civile, nous avons évité un bain de sang en ramenant cet individu à la raison par l’intervention décisive de l’Inspecteur WESSON, à grands renforts de prises de judo bien senties, surtout par le suspect). Nous étions comme d’accoutumée tous volontaires pour être premier enquêteur mais ce fut l’Inspecteur Sakura LAGARDERE (Débie) qui fut, à sa grande joie faut il le préciser, désignée.

L’investigation menée sur les lieux du crime nous révéla bien vite le mode opératoire : Une berline puissante de couleur sombre s’était arrêtée à la hauteur de notre malheureux collègue et 4 tireurs de type « latino en costume » lui avait vidé un chargeur d’arme automatique dessus. Puis, s’enquérant certainement de sa santé, une bonne âme était descendue du dit véhicule pour tirer 2 balles à bout portant dans ce qui restait de la tête du détective. S’en est suivi un démarrage en trombe devant une foule horrifiée. Et après ça, il y aura toujours un toubib pour vous dire que courir est bon pour la santé…

Nous avons ensuite informé la veuve de son infortune, mais celle ci avait déjà été mise au courant par la NADIV. Elle avait par ailleurs quitté LA depuis plusieurs semaines pour se réfugier « en sécurité chez sa sœur » sur les conseils de feu son époux. Visiblement, le détective se méfiait de quelque chose... Nous sommes donc tout naturellement allés voir nos collègues des stup’ pour avoir d’avantages d’informations sur MOORE et ses activités. Nous y avons reçu un accueil des plus cordial : Machine à café en panne dès notre arrivée, un personnel entièrement grippé qui ne nous serre pas la main pour ne pas courir le risque de nous contaminer, des réponses aussi laconiques que crédibles (« A non il n’avait pas d’ennemis », « non il ne travaillait sur rien d’important », « oui nous sommes très heureux que ce soit votre équipe qui ait été choisie pour mener cette enquête », « et si vous alliez tous vous faire foutre et que vous nous laissiez bosser entre hommes »). La police reste une grande famille et le prouve chaque jour un peu plus.


Pleinement satisfaits par cette parfaite collaboration, nous nous sommes donc rendus au domicile de M & Mme MOORE et nous y avons trouvé, outres divers effets personnels, l’agenda de la victime ainsi qu’un sachet de mystérieuse poudre rouge aussitôt transmis au service scientifique pour analyse. L’étude du calepin nous a permis de dégager 2 pistes dignes d’intérêt : une menant à Jorge CHAVES, membre du SOTEL 13 (sorte de groupe de commerçants constitué pour se protéger de la pègre locale) et avec qui nous avons pris rendez vous pour le lendemain, et l’autre menant à Ernesto FIGUERAS, membre du gang des PLAYBOY, affilié au tristement célèbres DIECIOCHO de SkyRoad. Notons que ce dernier indic étant récemment passé à l’état de cadavre, cette piste s’est quelque peu refroidie en même tant que lui.

De retour au bercail en fin de journée, nous avons appris avec joie que tout le LAPD devait stopper ses enquêtes en cours pour se concentrer pleinement au cas du KNACKER. Ce tueur en série qui sévissait depuis quelques semaines avec déjà 5 victimes à son palmarès avait en effet eu le mauvais goût d’éviscérer dernièrement la fille d’un sénateur. Si la classe politique, et même la police, peuvent parfois se montrer conciliantes, il va de soi que cette tolérance a pour principale limite le statut social des cibles de loisirs se rapprochant du scrapbooking humain, surtout lorsque les citoyens s’impatientent au point de manifester bruyamment leur peur dans les rues. Toujours soucieux de répondre aux souhaits de notre hiérarchie, qui plus est lorsqu’elle demande un compte rendu d’activités journalier, nous avons bien entendu obtempéré.

Le Capitaine SKRIPNIK nous a ainsi confié dès le lendemain matin une tâche de la plus haute importance. Compiler toutes les informations connues sur le KNAKER et ses victimes afin de brosser le portrait psychologique du criminel. Nous avons donc eu le bonheur et l’avantage de nous adonner aux multiples plaisirs de la bureaucratie, nous transformant pour un temps en de fiers explorateurs des temps modernes chargés de pacifier une contrée des plus hostiles : les archives du LAPD. Evitant avec maestria les pièges mortels de cette zone périlleuse, esquivant les chutes de boîtes à archives et luttant sans cesse pour notre survie contre bon nombre d’acariens et araignées, nous sommes parvenus à retracer le parcours sanglant du KNAKER :

Mary-Jane COSWORTH, 22 ans de race blanche, étudiante en art plastique, a été décapitée et scalpée à Downtown le 12/08/2030.

Laura DARNEL, 19 ans et de race blanche, secrétaire chez Meryll & Ford, a été égorgée et violée post-mortem le 14/08/2030 à Pasadena.

Kathryn-Anne SOUTHWELL, 18 ans, race blanche, comédienne découverte dans « Bel Air Blues » où elle jouait la petite amie romantique de Bart le champion de foot a été quant à elle égorgée, les organes génitaux découpés au rasoir et prélevés (ils n’ont toujours pas été retrouvés à ce jour) le 16/08/2030.

Sherry FLOYD, 23 ans, race blanche, sans autre profession que fille d'un riche avocat, poignardée et énucléée le 20/08/2030 dans sa propriété de Bel Air.

Angela CAMPBELL, 24 ans race blanche, attachée de presse chez Bracmax, kidnappée et retrouvée éventrée après avoir été violée à de multiples reprises le 22/08/2030.

Sheila BUCHAN, 22 ans race blanche, fille du sénateur et membre de son comité de campagne, retrouvée démembrée et décapitée le 26/08/2030 dans une ruelle de Boyle Heights.

Notons également qu’un poème anglo-saxon à l’orthographe approximative avait été laissé à proximité de chacun des corps. Ce dernier modus opérande n’a pas été révélé à la presse, nous permettant ainsi de confondre un éventuel imposteur en quête de renommée cherchant à s’accuser de ces forfaits comme cela est fréquent dans ce genre d’affaires.

C’était tout de même un joli tableau de chasse pour un psychopathe qui sévissait depuis à peine 15 jours. Méditant sur la productivité et l’inventivité de ce maniaque de l’arme blanche, nous avons prétexté une pause café pour honorer le rendez vous que nous avions pris avec Jorge CHAVES. Celui ci nous a avoué sa tristesse suite à la disparition du détective MOORE, « très bonne personne » qui l’avait aidé « alors qu’il n’était pas encore flic mais éducateur de rue ». Le policier lui avait paru assez nerveux ces derniers temps, et lui avait demandé des renseignements sur un certain « VARGAS ». Renseignement pris auprès du fichier central, il s’agissait de Ramon VARGAS, jeune homme très bien sous tous rapports, vivant sans revenus déclarés à Bel Air entre Palaces, Poufs et Limousines. Son statut de membre honorifique du cartel de Cali option narcotiques expliquait en grande partie ce train de vie que l’on peut qualifier de « stupéfiant ». La vente de divers paradis artificiels permet en effet souvent de s’assurer une place dans des édens bien plus réels ici bas. Une aussi remarquable personne ne pouvait manquer d’attirer notre attention et nous nous sommes promis de lui rendre visite au plus tôt, non sans avoir au préalable vérifié son sérieux auprès de son contrôleur judiciaire. L’entretien que nous avons eu avec notre collègue du LAPD nous a permis de dresser le portrait d’un homme « violent dépourvu de remords » et l’analyse de son casier ne mentionnait certes que des voies de faits, mais sous entendait bien davantage. De là à voir un lien entre ce triste individu et le jogging tragique de l’inspecteur MOORE, il n’y avait qu’un pas que j’essayais tant bien que mal de faire faire à mes coéquipiers…

C’est donc sur notre temps libre, soit en fin de service, que nous sommes allés deviser avec M. VARGAS. Nous avons été accueillis par son armoire à glace de jardinier, avec chapeau de paille, chemise hawaïenne et holster sous le bras (il faut dire que l’opossum est très agressif dans les quartiers VIP). Ce certain NINO, bineur de jardinets de son état, n’a pu que déplorer l’absence de son patron « retenou par oune voyagé dé la plus haute importancia ». Comprenant parfaitement combien une personne sans activité pouvait être occupée au point de ne pas pouvoir nous recevoir, nous avons ordonné à ce valeureux travailleur d’extérieur bodybuildé de dire à son patron de nous recontacter au plus vite, soit dès le lendemain. En quittant cette propriété si bien entretenue, nous avons du reste remarqué que le véhicule du gentil « Senior VARGAS » était une puissante berline noire européenne. Encore une bien étrange coïncidence…

C’est le lendemain matin que nous avons assisté à l’émouvante cérémonie d’adieu à l’inspecteur MOORE, en présence de collègues COPS, de Jorge CHAVES et de nos nouveaux amis de la Nadiv, certainement trop tristes pour nous saluer. Puis vint notre trépidante journée de travail, officiellement consacrée au recoupement entre les meurtres du KNAKER et d’autres affaires passées non élucidées. Une nouvelle fouille de notre jungle papetière nous a permis d’établir de surprenants parallèles entre ces crimes et d’autres affaires plus anciennes : Ainsi Mary-Jane COSWORTH avait connu exactement la même fin qu’une certaine Anne Baker, Laura DARNEL était morte comme une Jessica Steele, Kathryn-Anne SOUTHWELL avait été suppliciée comme une Mathilda Olsen avant elle, Sherry FLOYD comme une certaine Amber Smith, Angela CAMPBELL avait quant à elle subit les même sévices que Maria-Ann Neeland et le meurtre de Sheila BUCHAN, enfin, n’était pas sans rappeler celui d’une dénommée Myriam Andersen. Si ces affaires passées avaient été commises à suffisamment d’intervalle pour être l’œuvre de tueurs différents, nous avions en revanche pour notre part clairement à faire à un Copycat…

Cette saine méditation et le débat contradictoire qu’elle occasionna entre nous à la machine à café furent interrompus par les résultats de l’analyse de la mystérieuse poudre rouge retrouvée dans la boîte à gant de l’inspecteur MOORE. Selon notre labo il s’agissait de RED CHASM, dérivé de la cocaïne ayant pour principaux effets des hallucinations ou visions qui déconnectent l'individu de la réalité tout en augmentant ses reflexes. Cette drogue, très rare sous nos latitudes, provoque une accoutumance très rapide et est très onéreuse, d’où une rentabilité garantie pour ses dealers. Le détective MOORE avait certainement dû renifler quelque chose la concernant (pas trop quand même s’il faut en croire l’analyse de sa fosse nasale), et cela avait du mettre un terme définitif à sa prometteuse carrière. Faisant marcher nos contacts dans la rue et nous enquérant de quel pouvait être le canal de distribution d’un tel produit auprès de notre collègue PITT BULL, nous avons appris que tous les dealers du coin semblaient se préparer à un gros arrivage d’une substance non encore identifiée mais très rentable et que, selon PITT, le Cartel de Cali avait le double avantage d’être mouillé dans ce trafic et de compter un certain VARGAS dans ses rangs. Tiens tiens…

Ce petit VARGAS, justement, semblait tellement distrait qu’il en avait oublié notre rendez vous. Face à une attitude aussi constructive, je décidais aussitôt de faire de mon mieux pour lui faciliter la vie et soumettais derechef sa photo à l’examen approfondi des quelques témoins de l’assassinat de MOORE. Comble de chance pour le « gentil sénior Colombien», aucun d’entre eux n’a pu formellement l’identifier. Misant sur une perte temporaire de leur sagacité et sur ma légendaire capacité de persuasion, je demandais tout de même un mandat au procureur, lui expliquant que bien entendu VARGAS avait été reconnu par nombre de personnes dignes de foi. Surfant sur l’actualité, je signifiais également que, au vu de son profil psychologique, le KNAKER et lui pouvaient fort bien n’être qu’une seule et même personne. Convaincu, le substitut me préparait le précieux sésame pour le lendemain. Confronté à la moue dubitative de mes collègues, je leur expliquais alors fort pédagogiquement qu’il n’existait pas de preuve ne pouvant être trouvée lorsqu’elle était bien cherchée, quand ma brillante démonstration fut doublement interrompue : Ben COLTRAN, de la chaîne CALNEWS annonçait une interview exclusive du KNAKER pour le soir même en faisant fît des suspicions de bidonnage qui entouraient son émission, tandis qu’une nouvelle victime du tueur en série venait d’être découverte sur un parking. Nous bondissions aussitôt dans nos véhicules afin de nous rendre sur les lieux du crime. VARGAS, certainement coupable de l’assassinat de MOORE et peut être d’autre chose à en croire mon instinct, ne perdait rien pour attendre…
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